Traitement des addictions dans le cadre d’un accompagnement psychothérapeutique

Il n’y a évidemment pas une seule façon de traiter les addictions, cela dépend du type d’addiction (avec ou sans substance, quelle substance, etc.) mais aussi de la personne en souffrance, sa personnalité, son tempérament, le nombre d’années (qu’elle souffre d’addiction(s)), la sévérité (quantité d’alcool ou de cigarettes), les comorbidités (dépression, maladie, traumatisme, etc.).

Bien que les mécanismes neuropsychologiques soient les mêmes (notamment en ce qui concerne le circuit de la récompense), chaque cas d’addiction possède sa singularité. Cet article n’a pas la prétention d’être un mode d’emploi pour des psychologues et/ou psychothérapeutes sur le traitement des addictions, il vise tout au plus à expliquer l’installation du phénomène d’addiction. Quant aux pistes de prise en charge psychothérapeutiques évoquées, il s’agit plus d’un retour sur de nombreux cas cliniques, incluant naturellement la subjectivité liée à l’approche thérapeutique, en l’occurrence la thérapie brève et systémique, incluant la pratique de l’hypnose ericksonienne.

Le circuit de la récompense

Le neurotransmetteur principal impliqué dans le circuit de la récompense est la dopamine (qu’on appelle « l’hormone du plaisir ») : il suffit d’un simple signal (la vue d’un paquet de cigarette ou une odeur d’une bonne nourriture) – traité par le cortex qui nous dit dans un langage neurochimique « Mmm… c’est bon ! » ou « tu t’en grillerais bien une ! » – pour que l’aire tegmentale ventrale (ATV) augmente de volume et libère de la dopamine dans le noyau accumbens (mais aussi dans le septum, l’amygdale et le cortex préfrontal).

Source de l’image : Le cerveau à tous les niveaux

Le noyau accumbens intervient dans l’activation motrice qui va pousser à la consommation de la substance ou du passage à l’action (achat en ligne, placer un pari sur un site de jeux de hasard, scroller sur son téléphone, etc.). Le cortex préfrontal est impliqué dans la focalisation de l’attention, c’est-à-dire des stimuli qui permettent d’éprouver une sensation de plaisir (en lien avec une expérience passée : « Tu sais que tu aimes ça et tu connais la sensation de plaisir que tu éprouveras en cédant ») mais également une éventuelle inhibition (« tu sais que ce n’est pas raisonnable » ; « je te signale que tu es au régime »).

Autrement dit, on parlera d’une addiction qui serait « pathologique » à partir du moment où les comportements ne sont plus suffisamment inhibés (par ce qu’on appellerait la raison), générant des conséquences négatives dans la vie de tous les jours.

Pour comprendre pourquoi il est si difficile de peser le pour et le contre et de faire le choix raisonnable qui consiste à ne pas céder, la neuroanatomie nous montre que toutes ces régions sont reliées par ce que l’on appelle le faisceau de la récompense (ou du plaisir) dont l’activation consolide les connexions à travers la répétition de l’action entraînant du plaisir. Autrement dit, plus on consomme une substance addictive (ou plus on réalise une action potentiellement addictive), plus on a envie de renouveler l’expérience, et plus on renouvelle l’expérience, plus les connexions se voient renforcées. L’addiction est donc un cercle vicieux qu’on a mis en place avec beaucoup de plaisir, ce qui est vraiment le cas de le dire !

Si désactiver toutes ces connexions ne se fait pas en deux temps, trois mouvements, il y a cependant des choses que l’on peut installer dans le cadre d’une psychothérapie pour progressivement créer des sources de gratification plus vertueuses et abandonner les comportements addictifs.

Combattre le mal par le mal le bien par le bien !

Si l’addiction implique la dopamine, et donc le plaisir, il va falloir trouver dans le contexte de la thérapie une issue qui permettra au sujet d’obtenir d’autres sources de plaisir, autrement dit un objectif supérieur qui sera en soi une bonne raison d’abandonner son addiction. Nous connaissons tous des fumeurs (parfois même de grands fumeurs) ou des personnes qui sans spécialement être « des alcooliques » ont une consommation très régulière d’alcool, mais tous les comportements de nature addictive ne sont un problème qu’à partir du moment ou des conséquences désagréables se manifestent dans la vie de la personne. Par exemple, le tabac peut amener à des problèmes respiratoires, cardio-vasculaires (voire financiers) ; l’alcool peut amener à des conflits conjugaux (remarques négatives et répétées de la compagne ou du compagnon, désinhibition et violences verbales… ou physiques !, comportements à risque sur la route, etc.). Il y a donc un seuil « de conséquences négatives » à atteindre pour que la personne ayant une addiction particulière puisse avoir une prise de conscience, et décider de faire appel à un professionnel de la santé psychique pour être accompagné dans sa démarche.

L’analyse de la demande (anamnèse) visera à répondre aux questions suivantes :

  1. Quoi ? (Alcool, tabac, cannabis,…)
  2. Quelle quantité ?
  3. Depuis quand ? Combien d’années ?
  4. Avez-vous déjà consulté un professionnel dans le passé par rapport à ce problème ?
  5. Y a-t-il un événement particulier qui aurait contribué à augmenter la dose ou la fréquence ?

Le but (psycho)thérapeutique étant de trouver l’objectif supérieur (en substance : « en quoi abandonner la cigarette va apporter une valeur ajoutée dans votre vie ? ») et ensuite de faire un travail qui pourrait être de type « coaching » au sens de mettre des stratégies en place tout en identifiant les ressources, mais aussi les freins qui pourraient avoir pour conséquence que le patient ne finisse par retomber dans son addiction.

Chaque addiction possède ses propres propriétés et ses propres implications au niveau neuroanatomique. Par exemple, la cigarette a un rôle positif sur l’humeur et la cognition (meilleure acuité cognitive, meilleure concentration), il est donc important de tenir compte de ces « avantages » dans le but de les compenser dans le cadre de l’abandon de sa consommation.

L’alcool est un excellent sédatif (mais qui a le désavantage de rendre irritable), il va donc falloir – à travers la psychothérapie – identifier d’éventuels facteurs de stress (pareil pour la cigarette où des facteurs de stress peuvent être la cause d’une augmentation de la consommation) pour mieux les gérer et développer des stratégies qui amèneront à assainir la situation vécue au quotidien, ou de travailler sur les émotions s’il s’agit de difficultés perçues, ou encore d’un mal-être qui aurait une autre source et qui serait compensé par la consommation d’alcool (ou de la cigarette, ou d’autre chose!).

Le stress et l’anxiété sont aussi des paramètres à prendre en compte dans ce qui amène (et renforce) les comportements addictifs. Il s’agit donc de variables essentielles sur lesquelles travailler pour faciliter la victoire sur les addictions. Il en est de même pour la motivation (en particulier l’absence de motivation) qui peut se travailler à travers l’estime de soi, les objectifs supérieurs, ou en capitalisant sur les réussites passées. A ce titre l’hypnose est un excellent outil thérapeutique permettant de recréer des connexions vertueuses et générer des états mentaux qui vont favoriser les actions menées et la motivation.

Ajoutons à cela que certaines addictions peuvent été renforcées par des traumas (chocs post-traumatiques) ou encore de la dépression. Le cannabis est un excellent candidat parmi les substances qui permettent de relâcher les tensions, se déconnecter (ruminations mentales), et de (re)trouver le sommeil. Les traumas peuvent être traités grâce à la technique de l’EMDR, tandis que la dépression est une prise en charge plus globale alliant la médecine (prescription éventuelle d’antidépresseurs) et l’accompagnement psychologique et/ou psychothérapeutique (renforcement du circuit sérotoninergique). Il est également important de travailler sur la régulation du sommeil, notamment via des compléments alimentaires (mélatonine, Circadin™). Les traitements via somnifères et autres anxiolytiques sont naturellement à l’appréciation du médecin.

Tableau des addictions les plus fréquentes en consultation

L’alcool et le tabac sont les motifs de consultations les plus fréquentes en ce qui concerne les addictions, les inconvénients étant infiniment supérieurs aux bénéfices. Si toutes les addictions touchent l’estime de soi, l’alcool (ou plutôt l’alcoolisme) met en marge de la société : il génère très souvent un arrêt de travail, voire une cure en centre de désintoxication, tandis que les dégâts sur l’organisme et la cognition sont conséquents. Les conséquences d’années d’alcoolisme sont aussi désastreuses que certaines drogues dures.

Le tabac en revanche n’a pas autant des conséquences aussi sévères que l’alcool sur la santé (tant qu’un cancer du poumon ne s’est pas déclaré !), cependant lorsqu’un fumeur prend l’initiative de vouloir arrêter, il est probable qu’il a déjà reçu quelques premières alertes au niveau de sa santé physique (essoufflements, difficultés de récupération et de performance lors d’efforts physiques) ou une situation de stress particulière qui a fait que la consommation a significativement augmenté (rupture sentimentale, deuil, perte d’un emploi, etc.).

En ce qui concerne l’addiction au cannabis, il y a plusieurs profils de patients : il y a notamment des patients en dépression sévère et/ou en état de choc post-traumatique (que le cannabis vient atténuer) ou des patients qui ont un usage récréatif… et qui réalisent qu’ils sont dépendants, dépendance affectant certaines facultés cognitives. Les addictions aux drogues dures (cocaïne, héroïne) se traitent le plus souvent dans des centres spécialisés, même si un accompagnement psychothérapeutique peut s’envisager également.

Afin d’illustrer un exemple d’addictions sans substance (qui sont plus rares dans les demandes de prise en charge), le tableau comprend l’addiction aux jeux de hasard où ce qui est impliqué au niveau neuro-anatomique est l’adrénaline, soit cette sensation d’excitation qui permet de se déconnecter de la vie quotidienne. Si vivre des expériences intenses incluant les prises de risque n’ont rien de pathologique, la récurrence allant jusqu’à l’addiction, c’est-à-dire l’impossibilité de s’en passer, traduit souvent de grands états de stress voire de mal-être. C’est un peu pareil en ce qui concerne l’addiction au sexe (recherche de sensations).

A noter que la nourriture, bien que cela peut entrer dans la catégorie de comportements addictifs, sont dans un autre registre que les addictions citées dans cet article. En effet les troubles alimentaires ont un historique plus particulier dans l’histoire de vie, en lien avec l’estime de soi, parfois en lien avec des violences subies et des chocs post-traumatiques, en lien avec l’image de soi. Les troubles alimentaires incluent l’hyperphagie, mais aussi l’anorexie qui est une privation volontaire de nourriture. Ces troubles seront développés dans un autre article.

Synthèse

Les addictions se traitent finalement comme n’importe quel trouble du comportement, au regard des spécificités de l’individu et de ses événements de vie, c’est-à-dire un trouble qui s’inscrit et se fixe dans un contexte global. Une prise en charge des addictions doit donc inclure une approche analytique pour être efficace et éviter les rechutes. En effet, il existe des méthodes thérapeutiques très efficaces pour traiter les addictions ; l’hypnose par exemple présente des résultats très surprenants notamment par rapport à la cigarette, parfois en une seule séance ! Mais pour être efficace (et dans l’optique de prévenir les éventuelles rechutes), la première séance doit servir de base pour récolter les informations nécessaires pour comprendre les situations qui ont amené à une consommation plus élevée, ou à la prise de conscience du problème. Parfois, le simple fait de sortir d’une situation de stress (ou de mieux la gérer) permet de venir à bout d’une addiction venue compenser des états psychiques désagréables (c’est particulièrement vrai pour le tabac, l’alcool étant plus nocif au niveau cognitif) et en sortir ensuite définitivement avec de l’hypnose.

Lorsque la santé du patient est engagée, la prise en charge psychothérapeutique n’est pas suffisante et peut nécessiter une hospitalisation (cure de désintoxication pour l’alcool et les drogues, en particulier les drogues dures). Par ailleurs, les cas sévères d’addiction à l’alcool sont souvent amenés vers un psychothérapeute ou un hypnothérapeute par les médecins et les psychiatres pour venir appuyer le traitement médical.

Pour conclure, voici un petit graphique illustrant les conséquences négatives des addictions. Celui-ci a été réalisé par rapport à une observation empirique et doit être nuancé par la sévérité de l’addiction incluant la quantité, les propriétés de la substance et la fréquence d’usage.

Nous retiendrons que :

  • L’alcool a pour conséquences de gros impacts négatifs dans la vie de tous les jours, allant de la mise à l’écart professionnelle aux soucis familiaux (on rechigne plus souvent à confier les petits enfants à des grands-parents qui souffrent de problèmes alcooliques par exemple), avec potentiellement de la violence verbale ou physique en consécutive à la désinhibition et à la nervosité induite par l’alcool.
  • Le cannabis étant moins facilement accessible que l’alcool est consommé par des personnes « initiées » en ce sens qu’il leur est possible de limiter l’impact au niveau professionnel (en ne fumant que le week-end par exemple) et familial (ne pas fumer à la maison). Le consommateur perd un contrôle sur la situation lorsque la consommation est associée à une dépression sévère et qui peut renforcer une certaine léthargie. Si la cannabis est associée à une drogue douce, légalisée (ou en voie de légalisation) dans de nombreux pays, il n’en demeure pas moins que les baisses cognitives sont réelles, pouvant même aller jusqu’à des hallucinations. Le cannabis peut aussi conduire au décrochage scolaire des adolescents.
  • Le tabac a un tableau de conséquences en apparence moins sévère, cependant les risques de maladies cardio-vasculaires et de cancer sont connus de tous. La seule véritable contrainte de l’arrêt du tabac (outre la crainte de la prise de poids qui n’est pas systématique) est l’impression d’être moins performant intellectuellement (impression de baisse de la concentration et de la mémoire). En réalité le fumeur est en légère surefficience cognitive grâce à la nicotine. Si celle-ci peut se compenser, l’arrêt du tabac génère une meilleure qualité de vie, une meilleure apparence physique (plus belle peau notamment, plus belles dents) et génère une grande confiance en soi.
  • Les jeux de hasard (ou autre addictions comportementales à risques) ont des conséquences désastreuses pour la vie familiale, pouvant aller jusqu’à la ruine. C’est pareil en ce qui concerne l’addiction au sexe (avec relations extraconjugales) qui peut conduire à la séparation et au divorce. Ces comportements peuvent aussi être la conséquence de troubles psychologiques plus graves comme le trouble bipolaire, avec, en phase maniaque, des comportements pouvant amener l’individu à se mettre en danger (mais aussi les autres). Au niveau cognitif, le manque de préméditation (sur les conséquences négatives de ces comportements) combiné à de l’impulsivité est commun à toutes les addictions, mais dans le cas des comportements à risques cela est plus prononcé dès lors où la mise en danger est immédiate et systématique (contrairement à la consommation de tabac où le cancer, si le risque est présent, reste hypothétique).

Bibliographie

Allain, P. (2013). La prise de décision : aspects théoriques, neuro-anatomie et évaluation. Revue de neuropsychologie, 5, 69-81. https://doi.org/10.3917/rne.052.0069

Le cerveau à tous les niveaux. Les centres du plaisir. Consulté à l’adresse : http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_cr/i_03_cr_que/i_03_cr_que.html

Les différents métiers de la relation d’aide

Psychologue, psychiatre, psychothérapeute, neuropsychologue, neurologue,… Comment s’y retrouver ? Vers qui aller ? Pour quels types de problèmes ? Au regard de tous ces titres, de ces différents profils de spécialistes de la santé mentale, on peut comprendre que le grand public puisse s’y perdre. Sans avoir la prétention d’une présentation exhaustive de chacun des métiers évoqués dans cet article, ce petit papier vise à débroussailler le paysage de la santé mentale et de l’accompagnement (psycho)thérapeutique en Belgique.

Voici une brève présentation de ces différents métiers. Vous noterez que certains professionels cumulent plusieurs casquettes (un psychiatre peut par exemple être psychothérapeute), alors que d’autres spécificités ne sont pas systématiques (un psychologue n’est pas toujours un psychothérapeute).

La confusion est inévitable dès lors où il arrive souvent que différents professionnels de la relation d’aide utilisent parfois le même langage par rapport aux patients et leur pratique professionnelle, notamment en ce qui concerne de les aider à atteindre des objectifs (qui est, a minima, une finalité implicite) – car même dans le milieu médical, dans les séjours à l’hôpital par exemple pour de la revalidation (mentale, physique, psychomotrice, etc.), l’objectif est de sortir de l’institution et de retrouver son autonomie (en plus de la préserver à travers un suivi médical et/ou psychologique).

Si les coachs, ou coachs de vie (titre qui n’est par ailleurs pas protégé), évoquent principalement leur métier comme étant accompagner des clients (la notion de patient renvoie sans doute davantage à du médical) pour atteindre des objectifs, il semble important de différentier les métiers qui entrent (d’un point de vue juridique) dans l’acte médical des autres métiers de la relation d’aide.

Qu’est-ce qu’un psychologue ?

Un psychologue est un professionnel de la santé mentale formé aux sciences psychologiques et à l’intervention clinique. Outre un stage dans milieu clinique supervisé par un maître de stage agréé, un psychologue a fait 5 ans d’études universitaires (équivalent de 300 crédits ECTC). Dans le cadre de son Master (2e cycle universitaire, inclus dans les 300 crédits ECTC), le psychologue aura choisi une spécialisation* : psychologie clinique (adultes ou enfants), neuropsychologie, psychologie légale, ou psychologie du travail. Depuis 2014, le SPF Santé Publique délivre un visa aux psychologues cliniciens, soit une autorisation qui permet d’exercer une profession réglementée des soins de santé.

* Ces différentes spécialisations vont définir les populations au regard desquelles le psychologue va intervenir : enfants, adolescents, adultes, couples, personnes âgées (gériatrie, démences et maladie neurodégénératives), troubles psychiatriques, détection des troubles de l’attention (TDA/h) / réalisation de bilans cognitifs sur demande du psychiatre ou du neurologue (neuropsychologie), populations carcérales (psychologie légale), etc. Au-delà du titre en lui-même (qui est protégé), les champs d’intervention du psychologues sont donc vastes. Notons aussi que le psychologue du travail (qui n’est pas clinicien) intervient dans le monde professionnel.

Qu’est-ce qu’un psychiatre ?

Un psychiatre avant tout un médecin. Il fait partie des 51 médecins spécialistes référencés par le SPF Santé Publique. Outre 6 années d’études pour porter le titre de médecin (équivalent de 300 crédits ECTC), la spécialisation en psychiatrie équivaut à 5 années d’études supplémentaires (300 autres crédits ECTC), soit entre 10 et 11 années d’études au total. Porteur du visa, comme le psychologue, le psychiatre est également inscrit à l’Ordre des Médecins. Il est spécialisé dans les maladies mentales, pose un diagnostic, et peut prescrire des médicaments (contrairement au psychologue qui n’est pas médecin).

Notons que le neurologue (qui n’est pas psychiatre) fait également partie de cette liste de médecins spécialistes, son champ d’intervention concerne le cerveau, plus précisément le système nerveux central et périphérique. On consulte un neurologue notamment pour des maladies telle que la sclérose en plaque ou pour des troubles de la motricité en conséquence d’une lésion de la moëlle épinière ou des nerfs périphériques.

Qu’est-ce qu’un psychothérapeute ?

Le titre de psychothérapeute n’est pas un titre protégé, mais dans le but de protéger les patients (de personnes qui usurpent la fonction avec une formation non vérifiée), le SPF Santé Publique cadre l’exercice de la psychothérapie. Concrètement, un psychothérapeute est une personne formée à l’intervention psychothérapeutique. Mais comme il n’existe pas de formation en psychothérapie comme il existe une formation de psychologue (structurée à travers un cursus universitaire), il existe encore beaucoup de zones d’ombre sur le métier de psychothérapeute. Si, en théorie, l’acte de psychothérapie est réservé aux psychologues cliniciens et aux médecins*, l’objectif des instances gouvernementales est de garantir aux patients d’avoir face à eux des personnes formées, compétentes, qui souscrivent à une charte éthique et déontologique. C’est la raison pour laquelle, le SPF Santé Publique évoque les droits acquis pour les psychothérapeute exerçant la psychothérapie avant 2016**, soit cette génération de psychothérapeutes pratiquant le métier (de façon probante) avant la réforme. L’objectif de cette dernière étant que les futurs psychothérapeutes aient systématiquement reçu une formation rigoureuse et scientifique, ce qui est le minimum lorsque l’on se présente (parfois comme le « dernier espoir ») face à des personnes potentiellement en détresse profonde.

* Ce qui est un peu particulier dès lors où un médecin, et même un psychologue, n’est pas spécialement formé à la psychothérapie. D’où l’importance pour le patient de s’intéresser au cursus du professionnel vers qui il va. Même si dans les faits, la déontologie du médecin et du psychologue, leur impose de rediriger les patients pour lesquels ils ne peuvent fournir l’aide appropriée. Cette loi n’est donc pas si contradictoire : les médecins et psychologues restent donc les meilleures personnes vers qui se diriger en cas de souffrances psychologiques.

** La Cour constitutionnelle a jugé dans un arrêt du 16 mars 2017 que les personnes qui exerçaient déjà la psychothérapie le 1er septembre 2016, mais qui ne rentraient pas dans les conditions pour les droits acquis parce qu’elles ne répondaient pas aux conditions, peuvent continuer à exercer la psychothérapie sans conditions supplémentaires.

Les autres métiers…

Il n’y a, en réalité, pas d’autres métiers qui entrent dans le cadre de soin aux personnes en matière de santé mentale et psychologique. Il s’agit tout au plus de spécialisations et de formations complémentaires par rapport à une formation initiale (équivalente à un bachelier, soit un BAC+3). On peut certes parler des coachs ou coachs de vie – pour autant que le coach puisse attester d’une formation rigoureuse (car en réalité même les formations certifiantes n’ont pas de valeur légale) et d’une pratique professionnelle probante. Le coach ne traite pas les questions psychologiques (et s’il prétend le faire c’est très problématique…) qu’il est supposé déléguer vers un professionnel habilité à traiter ces questions si des demandes de ce type se présentent à lui (même si la frontière est parfois fine et que le coach est tenté de répondre aux demandes qui lui parviennent). Notons que des organisations respectables, telle que l’ICF (International Coach Fédération), cadrent le métier (avec les limites et les champs d’intervention) ; le minimum pour une personne faisant appel à un coach est de s’assurer que le professionnel soit affilié à une Fédération*, comme un psychologue est (et c’est une condition pour porter le titre !) affilié à la Commission des Psychologues (chez qui il paie une cotisation annuelle) et où il est soumis à un code de déontologie.

Par ailleurs, il n’y a pas que coach parmi les titres non protégés (et qui nécessitent d’être vigilant par rapport aux cursus du professionnel en question) ; sexologue par exemple n’est pas non plus un titre protégé, c’est la raison pour laquelle les Universités acceptent les inscriptions pour les certificats en sexologie sur bases de dossiers (incluant un parcours de formation probant et des prérequis).

* Même si, en réalité, ce sont davantage les entreprises qui font appel à un coach professionnel qui ont la rigueur de vérifier ce genre de chose. La preuve étant que le métier de coach est plus proche du monde professionnel, ou du moins des secteurs qui impliquent la notion de performance (dans le sport par exemple, notamment en ce qui concerne la préparation mentale). On parle aussi de coachs scolaires pour aider les enfants à organiser leur travail et leurs études.

En conclusion

Cet article s’est voulu succinct, il vise à apporter un éclairage sur l’intervention psychologique et la relation d’aide – en particulier en Belgique (en ce qui concerne les aspects légaux). Il est destiné à un public qui s’intéresse à la question dans le but de savoir vers qui se diriger au regard de la santé mentale. Dans tous les cas, le médecin de famille, les psychologues, voire même encore les assistants sociaux (pour les personnes plus vulnérables socialement) restent les personnes de première ligne qui savent comment traiter les souffrances rencontrées par les personnes qui les sollicitent. Ces professionnels ont un réseau qui leur permet de rediriger les problématiques pour lesquelles ils ne sont pas spécialistes, ce qui permet de dire que la santé mentale est relativement bien organisée en Belgique. D’où l’importance pour les personnes en souffrance de se diriger vers des professionnels reconnus (diplômés d’une Université ou d’une Haute Ecole).

Nous avons volontairement fait l’impasse sur la psychanalyse (psychanalyste n’est pas un titre protégé) au sens traditionnel du terme (et caricaturée par « le fauteuil ») qui s’inscrit davantage dans le champ de la philosophie (même si les puristes contesteront et prétendront avoir une démarche scientifique)* ni des « professions » plus nébuleuses de type astrologue, tarologue, ou autres « thérapies énergétiques » qui n’entrent dans aucun champ scientifique et qui sont à éviter lorsque l’on traverse des souffrances qui, elles, sont bel et bien concrètes.

* A ne pas confondre avec les psychologues et psychothérapeutes d’orientation analytique.

Si vous avez des questions sur le sujet, que vous soyez un particulier intéressé par la psychologie et la psychothérapie, ou un(e) étudiant(e) en psychologie qui se pose des questions sur sa (future) pratique professionnelle, n’hésitez pas à prendre contact avec moi via le formulaire de contact.

Consultations au Centre L’Odyssée

Je suis ravi d’annoncer, à travers ce petit papier, mon intégration à l’équipe pluridisciplinaire du Centre L’Odyssée.

Je recevrai en qualité de psychothérapeute d’orientation thérapie brève (hypnose ericksonienne et EMDR). Cette opportunité de rejoindre cette équipe de plus de 120 professionnels de la santé mentale et du bien-être répartis sur 6 sites (La Louvière, Soignies, Mons, Lens, Ath et Braine-le-Comte) est l’occasion d’évoquer mon évolution dans l’accompagnement après une spécialisation (toujours en cours) à l’Université.

Cette nouvelle permettra de redéfinir (ou mieux définir) mon approche thérapeutique et de me présenter auprès de personnes qui découvrent mon travail.

J’ai un parcours plutôt atypique en ce sens où j’ai fait les choses « à l’envers », à savoir me former à la psychothérapie avant d’avoir acquis des bases théoriques à l’Université. Pour le dire de façon plus claire, j’ai accumulé des formations entre 2010 et 2014, certifiantes certes (et de grande qualité !) qui offrent un savoir pratique (ce qui est essentiel) mais sans outils scientifiques – c’est-à-dire sans avoir les connaissances qui permettent d’éprouver les théories (les renforcer ou au contraire saisir leurs limites). C’est un peu comme connaître ses formules mathématiques, en sachant les appliquer, sans comprendre comment elles ont été développées. Ca fonctionne (et vous allez me dire que c’est l’essentiel) mais comprendre le fonctionnement humain implique de saisir les processus psycho-bio-sociaux dès lors où une personne, à travers sa psychologie – ses états mentaux, son humeur, ses motivations, etc. –, se construit dans les interactions au sein de son milieu social et selon des dispositions personnelles ; la personnalité « finale » se cristallisant au travers des expériences de vie (parfois heureuses, parfois douloureuses).

J’ai donc commencé à recevoir en consultation en 2011, avec une casquette de coach après avoir obtenu ma certification de Coach Professionnel. Encore aujourd’hui je maintiens qu’il y a des problématiques qui s’inscrivent « hors champ » de la psychologie clinique, notamment des questions liées à la vie professionnelle (changement de carrière, vouloir obtenir un poste), la volonté de perdre du poids (ou le manque de volonté), de démarrer des études (et manquer de courage), de reprendre une activité sportive, etc. Soit toutes des questions liées à la performance. Ce sont des sujets rêvés pour les coachs de vie (nous parlons de ceux qui ont une formation certifiante) dès lors où cela s’inscrit clairement dans leurs compétences (tandis que les psychologues cliniciens n’ont pas toujours les outils pour répondre à ce type de demandes). Même si le « coaching » est un terme un peu fourre-tout et que les « coachs » pullulent tous azimuts (discréditant peut-être le métier de coach qui n’est pas un titre protégé), il existe des outils spécifiques qui permettent de faire autre chose que d’encourager (« tu peux y arriver ! ») – qui est la grosse caricature du coaching du point de vue des psychologues.

Là où ça se complique, c’est lorsque l’on parle de coaching curatif, à savoir des personnes qui viennent consulter parce qu’ils ne vont pas bien et qui voudraient aller mieux (soit la grande majorité des demandes). La frontière avec la psychothérapie devient alors de plus en plus fine…

Je me suis donc formé à la psychothérapie (2011-2014) au moment de la loi Maggie De Block (2012) et qui avait pour but de protéger le titre de psychothérapeute (qui ne l’est toujours pas en Belgique) en ne permettant l’accès qu’aux psychologues cliniciens et aux médecins. Si l’objectif de la loi fut louable, c’est-à-dire la volonté de protéger les patients de « psychothérapeutes autoproclamés » qui n’ont aucune formation (ou aucune formation rigoureuse), il n’en demeure pas moins que des psychothérapeutes expérimentés, qui avaient une pratique depuis plusieurs années, ont dû faire le choix entre reprendre des études universitaires (pour devenir psychologues cliniciens) ou accepter la casquette de « charlatan présumé ».

Personnellement je ne me suis jamais formalisé au sujet des titres, j’ai toujours voulu avoir un intitulé sur ma carte de visite qui correspond à ma formation et à ce que je fais concrètement. Ce qui importait pour moi c’était l’accompagnement des patients dans une démarche rigoureuse, dans mon domaine de compétences.

Ma formation en hypnose ericksonienne en combinaison avec l’EMDR et la PNL (qui n’est ni une science ni même une discipline à proprement parler, mais plutôt d’une boîte à outils comprenant des choses pertinentes et très efficaces dans une démarche de changement) m’a permis pendant des années de traiter des problèmes liés aux phobies, aux traumas (même potentiellement très lourds), aux problèmes d’addiction (tabac, alcool, drogues, sexe, etc.), aux troubles alimentaires, au manque de confiance en soi, jusqu’à des questions plus philosophiques – quasiment d’ordre existentielles.

Autrement dit j’ai une formation de base qui me permet de traiter des problématiques régulièrement rencontrées en psychothérapie.

Je termine actuellement un master en neuropsychologie à l’Université de Mons. Outre le fait d’obtenir le titre de psychologue clinicien, cette spécialisation me permettra prochainement de traiter de cas différents des populations que j’ai l’habitude de traiter, des profils plus psychiatriques (bipolarité, schizophrénie, personnalité borderline, etc.), ou encore prodiguer des soins et faire des diagnostics différentiels aux patients touchés par des démences (Alzheimer, Parkinson, Corps de Lewy, Fronto-Temporales, etc.) et autres troubles cognitifs. J’aurai également accès aux batteries de tests, notamment en ce qui concerne la détection de troubles TDA/H chez les enfants (une catégorie que je ne traite pas actuellement et que j’envoie vers mes collègues neuropsychologues de L’Odyssée) ou encore des Hauts Potentiels.

Si l’Odyssée induit un voyage (vers le bien-être, la guérison, la délivrance), je viens de vous donner quelques mots sur mon parcours et mon évolution. L’équipe que je viens d’intégrer vous permet de ne pas hésiter à prendre contact si vous désirez plus d’informations. Que ce soit pour un travail avec moi ou via un(e) collègue du Centre L’Odyssée, l’essentiel est de trouver la personne qu’il vous faut, avec qui vous vous sentirez bien si vous souhaitez vous inscrire dans une démarche thérapeutique, pour vous sentir mieux dans votre corps et dans votre esprit.

Pour plus d’infos sur les services proposés par le Centre L’Odyssée ou pour prendre RDV pour une consultation, voici la page dédiée : www.integralia.be/centre-odyssee

Comment grandit-on quand on est surdoué ?

Cet article est un résumé de l’article publié par Jeanne Siaud-Facchin : « Quand l’intelligence élevée fragilise la construction de l’identité : comment grandit-on quand on est surdoué ? »

Ces enfants surdoués, ces « super-cerveaux » qui font la fierté de leurs parents. Dans la réalité il en est tout autre : parcours scolaire chaotique, psychologiquement vulnérables, ces enfants ont une conscience douloureuse du monde. Ils ont certes appris à transformer leur particularité en atout, cependant pour certains, leur développement est marqué par des difficultés affectives multiples engendrant des conséquences psychologiques atypiques et des prises en charge difficiles.

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La « solidité » d’un couple est proportionnelle aux contraintes de la séparation

Il y a quelque chose de tendre et — surtout — de puéril dans le couple. Les phénomènes de régression sont plus que perceptibles lorsque l’on est amoureux : de la pensée obsessionnelle au fait de faire (ou l’impression de faire) « n’importe quoi » — et parfois accepter n’importe quoi aussi — force est d’admettre que le couple est « un truc de jeunes ».

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De l’éducabilité

Le bonheur c’est la capacité ancrée en soi à repousser ce qui nous nuit. A travers les relations interpersonnelles — le couple en particulier — c’est une façon de se connaître soi-même à travers l’autre. Et aimer l’autre, c’est s’aimer soi-même en l’autre. C’est en ce sens qu’une relation « harmonieuse » est impossible dans l’absolu. Car la présence de l’autre nous renvoie à nous-mêmes (dans ce qu’on n’aime pas toujours savoir de soi).

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De la fixation originelle au sens de la vie

Ces choses qui nous arrivent, qui nous font douter, qui nous touchent, ou encore qui nous blessent. Ces choses que l’on nomme « épreuves » et qui jalonnent notre existence. Les guillemets sont de rigueur car, après tout, ce sont « des choses de la vie », des choses que chacun gère différemment. Et c’est le regard que nous portons sur ces choses, lorsqu’elles nous arrivent, qui les définissent.

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Du besoin d’amour au besoin de puissance

On pense que l’Homme a besoin d’amour, or c’est plutôt de puissance dont il a besoin. L’amour dans son expression factuelle (marques d’affection, baisers, gestes tendres, rapports charnels) n’est que la façade de phénomènes beaucoup plus intrigants au niveau psychique.
Car l’amour est surtout un jeu de dupes qui implique un balancier entre pouvoir et narcissisme : on aime être aimé pour recevoir en retour une image positive de soi, comme on aime aimer pour avoir un impact sur l’autre.

Bien sûr que rationnellement tout le monde va plaider pour l’acte désintéressé or chaque histoire commence par une fascination, qui sera volontiers entretenue : c’est l’histoire de capter un regard (ou le provoquer) et de mettre en avant des atouts que l’on possède : un physique attrayant, un verbiage intéressant, une attitude ouverte et mesurée, tout ce qui peut se trouver dans la panoplie du séducteur… que nous sommes tous, et c’est pareil pour le (ou la) timide qui fascine par sa réserve et une apparente vulnérabilité qui sous-entend : « j’ai besoin de douceur, protège-moi » jusqu’à ce que l’interdépendance se crée et que sa puissance s’exprime.

Si on est plus facilement attiré par quelqu’un au physique attrayant, un esprit fin, ou qui a une position sociale respectable, c’est pour se renvoyer la plus belle image possible à soi-même (narcissisme) : « quelle est la plus belle « chose » que je puisse séduire (fasciner) ? » La « chose » qui deviendra sujet à part entière dès le moment où il y a relation, le flux passionnel n’empêchant pas l’empathie et les actes de bienveillance naturellement (même si dans une relation résolument perverse, la « chose » reste « chose »…).

Ou la variante : « quelle est la plus belle « chose » que je puisse posséder ? »
Dans les deux cas, il s’agit d’exprimer sa puissance, et pour cela tout le monde recherche le partenaire adéquat. Une belle personne au profil intéressant ne suffit pas pour qu’il y ait relation (ou même un quelconque intérêt). C’est l’inconscient qui décide « avec qui il va faire une partie ».
Non il ne s’agit pas de malveillance (consciemment) préméditée (ça serait trop visible et on s’en méfierait trop facilement), il s’agit bien d’amour pour ce qu’il est réellement, épuré de tout romantisme et de poésie : l’intrication de deux psychismes et un équilibre qui doit se trouver dans ce flux d’énergie pulsionnelle (et débordante).

Personne ne veut le mal de l’autre et pourtant c’est ce qui arrive. Tout le monde dira vouloir le bien de l’autre, mais tout le monde aspire à y trouver son compte (y compris chez le masochiste qui tolère les humiliations).

« Je ne serai rien sans toi » (victime consentante, masochisme), sous-entendu : « j’aspire à ce que tu ne sois rien sans moi et pour en être sûr(e) je vais employer tous les stratagèmes nécessaires jusqu’à ce que tu le réalises par toi-même » (possession, exclusivité, sadisme).

Les rôles peuvent également être alternés, ce qui dans son équation simplifiée équivaut à dire que l’amour c’est une relation sado-masochiste inconsciente : on fait du mal et on se fait du mal. On fait du mal à ceux qu’on aime… et on aime ceux qui nous font du mal.

Tout cela se canalise bien entendu, autrement toutes les relations seraient des projets avortés dans l’oeuf. Ce n’est pas par hasard si des relations tendres et passionnées peuvent se terminer dans la haine et la douleur. A la « fin de la partie » on évalue les dommages et les pertes. Et cela peut faire très mal.

Ce n’est pas pour rien que l’engagement ultime dans le cadre d’une sacralisation de la relation étant de se promettre, de se dire: « pour le meilleur et pour le pire » ; comme si ces récentes approches liées – notamment – à la psychanalyse et l’étude de l’inconscient nous révèlent un secret connu depuis la nuit des temps.

Les traditions et les cultures ont organisé des modèles pour cadrer les relations hommes-femmes en évoquant les droits et les devoirs, que d’aucuns nomment la société patriarcale. Aujourd’hui, et sans faire l’apologie des modèles plus anciens — voire archaïques —, la sécularisation nous amène à un regard lucide sur l’amour et les relations. On a même inventé que les hommes venaient de mars et les femme de Vénus, alors qu’en fait, tout n’est qu’une question de puissance, ce qui doit nous induire de la bienveillance, beaucoup de bienveillance.

Arrêter de fumer grâce à l’hypnose

Parmi les méthodes pour arrêter de fumer, on évoque de plus en plus l’hypnose. Certes, l’hypnose a prouvé son efficacité dans bien des domaines – on utilise notamment l’hypnose en milieux hospitaliers dans le cadre d’interventions chirurgicales –, mais en quoi cette technique peut-elle s’avérer être efficace alors que l’addiction à la nicotine est d’ordre physiologique ?

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De son rapport à la nourriture à la perte de poids

Perdre du poids grâce à l’hypnose, c’est quand même le rêve absolu, non ? Mais sérieusement, est-ce possible ? Si oui, comment ça se passe ? A quel niveau l’hypnose intervient-elle dans le processus de perte de poids ?

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