Le coaching, pour qui ?

Qui se fait coacher ? Ou qui va voir un thérapeute ? Tout simplement n’importe quelle personne qui souhaite du changement dans sa vie, qui est prête à entamer un travail pour un objectif précis et qui a trouvé – ou entendu parler de – quelqu’un qui pourrait l’accompagner en ce sens.

Il persiste peut-être encore cette idée, cette vieille croyance, selon laquelle « ce sont les faibles qui vont voir un psy », « moi j’ai pas besoin de ça » arrive-t-il encore d’entendre. C’est sans doute regrettable d’avoir cette idée sur la question, car la réalité est qu’il faut bien plus de courage que l’on ne peut l’imaginer pour oser se confronter avec soi-même, et assumer la pleine responsabilité de sa vie (et de ce qui nous arrive).

Il n’y a pas de « profil type » pour aller voir un coach ou un thérapeute ; il y a la vie, les événements, les solutions dont nous avons à disposition pour y faire face, et parfois des circonstances particulières amènent à penser qu’une grande remise en question personnelle s’impose. Le coach ou le thérapeute peut faire partie des moyens pour ouvrir un autre chapitre de sa vie.

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Ceux qui sont prêts à entamer cette démarche sont des gens au parcours de vie pas nécessairement plus chaotique (qu’une autre personne pour qui la démarche ne lui parlerait pas). Il s’agit de personnes ayant certaines aspirations ou souhaitant se libérer d’une émotion parasitant certaines choses dans leur vie qui font le choix (l’excellent choix !) d’entamer un travail avec un coach ou un thérapeute.

Le fait que nous vivons des temps incertains, dans un monde de plus en plus compliqué, en mutation permanente, fait que les grandes questions de la vie – le rapport à soi et au monde – émergent sans doute plus facilement. Globalement nous allons sans doute vers plus de conscience – dans un monde où on se perde peut-être plus rapidement qu’avant, notamment avec la technologie et le virtuel –, ce qui explique pourquoi « la psychologie » – à travers les métiers liés à la relation d’aide – a dépassé l’idée de « traiter des malades ». Nous parlons de processus de développement, et cette idée est ouverte à tous ceux qui ont certaines attentes envers eux-mêmes, tous ceux qui aspirent à s’accomplir, à trouver du sens, à relever le défi d’être heureux !

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