S’accorder sur un idéal c’est bien, mais ensuite que fait-on ? Un coach ou un thérapeute ne peut rien faire en l’absence d’une demande spécifique, et il ne convient pas spécialement d’induire ce genre de chose – comme cela peut être le cas dans le développement personnel avec ces formules pleines d’emphase et ces concepts clé en main pour « changer votre vie ». Il est probable que les expériences de vie cumulées nous fassent accéder à une certaine maturité, c’est-à-dire une synthèse de nos diverses représentations – façonnées au travers de divers moments de nos vies respectives – et qui font qu’on se connaît mieux. Notez que mieux se connaître ne signifie pas (encore) savoir ce que l’on veut. Cependant un phénomène lié au seuil peut nous permettre de savoir ce que l’on ne veut plus. Et concrètement, à un moment on ne veut plus échouer, on ne veut plus tourner en rond dans sa vie, on ne veut plus aller de déceptions en déceptions, on ne veut plus supporter l’insupportable, on ne veut plus dire ça ira mieux demain dès lors que l’on est consciemment intriqué dans une dynamique qui nous conduit irrémédiablement vers les mêmes situations. Par-delà les discours et par-delà les soi-disant méthodes, il y a surtout un processus naturel qui amène à l’éveil. Ensuite le coeur léger et la tête reposée, on installe de nouvelles dynamiques, et peut-être est-ce alors le moment de commencer un vrai travail sur soi, avec une finalité: la guérison de l’âme, l’accès à l’amour, à la joie, et à tout ce qui fait que l’on se sent exister !