De son rapport à la nourriture à la perte de poids
Perdre du poids grâce à l’hypnose, c’est quand même le rêve absolu, non ? Mais sérieusement, est-ce possible ? Si oui, comment ça se passe ? A quel niveau l’hypnose intervient-elle dans le processus de perte de poids ?
Qui n’a jamais commencé un régime (vous savez celui qu’on commence « lundi prochain ») sans jamais le poursuivre ? Ou encore perdu les kilos qu’il y avait à perdre… et les reprendre lamentablement ?
Il y a beaucoup de facteurs qui entrent eu jeu au moment de démarrer un régime : notamment le niveau de sa motivation, ce qui fait qu’on a pris du poids, la raison pour laquelle on veut perdre du poids (un ventre plat avant de partir en vacances, « entrer dans un 36 », être plus dynamique, plus performant(e) au sport, avoir une meilleure image de soi, ou encore pour des raisons de santé), l’hypnose permet principalement de mobiliser ses ressources et de préparer son corps à la perte de poids. L’hypnose permet également d’aller à la source du problème – et de le résoudre – s’il s’agit d’une prise de poids survenue suite à un événement en particulier.
L’hypnose est également très efficace pour ce qui suit : douleurs chroniques, migraines, anxiété, tocs, crises de panique, dépendance affective, phobies, troubles alimentaires (boulimie, anorexie), impuissance sexuelle, frigidité, hypersexualité, stratégies d’échec (auto-sabotage), blocages, apathie (ou hyperactivité), épisodes dépressifs (coup de blues), dépendances (alcool, tabac, jeu, drogues,…)
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Son rapport à la nourriture et la Vision Intégrale
Avant d’envisager une perte de poids éventuelle (ou de la prise de poids), il est important de mettre les choses à plat. Et à ce titre, la Vision Intégrale est une grille de lecture très pertinente dans une infinité de domaines. Voici une application pratique en rapport à ses habitudes alimentaires.
L’idée de la Vision Intégrale est qu’il existe plusieurs « niveaux de réalité », des niveaux structurés à travers ce que son auteur appelle les 4 Quadrants (AQAL – all quadrants all levels), synthèse de la théorie.
Ainsi un fait ou un événement peut être vu selon différentes perspectives :
1) Du point de vue Subjectif-Individuel [JE] : ce qu’un individu ressent par rapport à quelque chose, comment est-ce qu’il interprète cela ?, quel sens donne-t-il à CA ?
2) Du point de vue Objectif-Individuel [CA] : nous sommes là dans le concret, ce qui est palpable, ce qui se passe objectivement d’un point de vue physique/chimique/neuro-cognitif, ce qui est mesurable, ce qui est « scientifiquement prouvé ».
3) Du point de vue Subjectif-Collectif [NOUS] : il s’agit de la symbolique d’un événement ou d’une info au niveau « micro-collectif » (famille, communauté, nation, ethnie, tribu, …), l’interprétation qui est donnée à travers le prisme d’un ancrage culturel (forcément inconscient, et forcément subjectif), et le sens qui est collectivement donné.
4) Du point de vue Objectif-Collectif [EUX] : nous sommes là dans le « macro-collectif », dans ce qu’on pourrait appeler « la civilisation » ou encore « le Système », c’est-à-dire les normes en vigueur communément admises, ou encore La Loi. C’est le socle commun objectif qui structure une société. Un paradigme.
Page consacrée à la Vision Intégrale sur Integralia.be : www.integralia.be/vision-integrale
Appliqué à la nourriture, cela donne ceci :
Situation et plan concret [ça]
Avant de commencer un régime – ou du moins, envisager de perdre du poids – il est important de marquer un temps d’arrêt et d’analyser la situation de façon objective et concrète, c’est-à-dire [commencer par] se donner un objectif : son poids actuel, le poids souhaité. Et entre les deux, la stratégie et le régime à adapter.
La stratégie est à définir avec votre coach – si on choisit l’option d’être accompagné(e) dans sa démarche –, programmer un régime alimentaire (en consultant éventuellement un diététicien qui va proposer quoi, quand, et comment manger, par rapport à votre morphologie). Mais également évoquer votre rapport à l’effort physique (ou au sport) et à la façon dont vous dépensez votre énergie au quotidien.
Votre coach appliquant ce modèle pourra faire, avec vous, un état de lieux sur vos habitudes alimentaires : ce que vous mangez, quand vous mangez, sans manquer d’évoquer votre état de santé (qui peut parfois être le facteur décisif pour imposer un régime).
A ce stade on sait où l’on en est, et on a une idée vers où aller. Une idée seulement car d’autres facteurs entrent en jeu…
Comment je me sens par rapport à la nourriture [JE]
Après l’état des lieux, il y a son propre ressenti, comme le fait d’aimer manger – de manière générale ou plus particulière (comme le chocolat, gâteaux, sucreries…) – mais aussi comment on se sent quand on se regarde dans le miroir…
Il y a aussi son histoire de vie par rapport à la nourriture : on peut avoir été en surpoids à un moment de sa vie, avoir déjà fait un ou plusieurs régime(s), il peut aussi y avoir eu des événements qui ont fait qu’on a pris du poids (après un accouchement par exemple, un changement de vie, ou encore suite à une dépression).
Parfois, un travail thérapeutique permet de rééquilibrer certaines choses en soi, et donc modifier son rapport à la nourriture, jusqu’à manger mieux, de façon plus saine, jusqu’à atteindre le poids que l’on souhaite atteindre.
Comment je socialise autour de la nourriture [NOUS]
Il y a l’héritage culturel qui fait que nous avons des habitudes alimentaires plus ou moins saines, et très variables sur le plan calorique. Dans certaines cultures on mange plus gras, dans d’autres plus épicé, et forcément ça entre en compte dans son équilibre alimentaire.
Avec qui on mange : avoir pris l’habitude d’accompagner les collègues au fastfood (ou tout n’est pas toujours hyper sain), les sorties avec les amis (ou de la famille), le collectif en rapport avec le thème de la nourriture qui induit aussi ce qu’on mange.
Et puis il y a son physique (en particulier lorsque l’on est en surpoids) qui conditionne son rapport à l’autre, notamment, sur le marché de la séduction, mais qui est aussi – et surtout – en lien direct avec la confiance en soi. Se sentir bien dans sa peau et en harmonie dans ses échanges avec les autres.
Ce sont les interactions entre ces quadrants qui engendrent des prises de conscience à propos d’une éventuelle volonté de perdre du poids.
Ce que je mange et combien je pèse [ÇA], comment je me sens [JE], ce que les personnes autour de moi me renvoient sur moi [NOUS], et enfin il y a le dernier quadrant : dans quel paradigme j’évolue, me développe, et me questionne [EUX].
Une société de consommation et du paraître ?
Au fond, qui a dit qu’il fallait être mince ? Personne si ce n’est que les critères et canons de beauté sont induits par : la mode, la publicité, le cinéma,… Il y a une image idéalisée de l’homme ou de la femme (physiquement) « parfait(e) » qu’on aimerait être, ou qu’on aimerait rencontrer.
Bien entendu, on ne se le dit pas consciemment, mais ces critères nous influencent dans le regard sur nous-mêmes et/ou sur les autres. Ces critères « communément admis » nous disent de façon claire si l’on est en surpoids, ou pas.
Notre société présente des contradictions en ce sens qu’elle nous induit une image idéale, et qui nous pousse en même temps à la consommation. Les supermarchés sont achalandés de façon à ce que l’on consomme un maximum. Tandis que les lieux de restauration sont en abondance. Vous ne trouverez aucun centre-ville – ni aucun centre commercial – sans une enseigne de restauration rapide reconnue (où le serveur ne manquera pas de se rappeler de nous demander si l’on désire des frites, des « nuggets » en entrée, ou un donuts en dessert). Et rester chez soi ne changera rien à la question, puisque la publicité saura nous faire saliver lorsqu’on allumera la télévision, ou même notre ordinateur et notre smartphone !
Ce macro-environnement cristallise les tensions éventuelles qu’il puisse y avoir dans son rapport à la nourriture, et dans l’atteinte de son « poids de forme » (ou poids idéal).
Dans un travail thérapeutique lié à la perte de poids (qui est parfois attachée à la thématique de la confiance en soi à travers une revalidation de son image), intégrer ces niveaux de réalité encourage le début d’un changement, et facilite le processus dans l’attente de l’objectif qu’on s’est fixé.
A quel niveau l’hypnose intervient-elle dans le processus de perte de poids ?
L’hypnose, ou plus précisément l’état de transe, permet de se connecter à son inconscient, à savoir un terreau inépuisable de ressources et de potentialités. Il y a la réponse aux questions que nous avons oublié de nous poser. Notre rapport à la nourriture en dit énormément sur nous, dans nos schémas les plus profonds.
Pourquoi le point commun entre tous les régimes est-il de les abandonner les plupart du temps ? Ou encore, qu’on reprenne du poids ensuite (effet yoyo) ? Parce que vouloir perdre du poids à partir du quadrant [CA] ne suffit pas. L’équation « poids actuel => régime alimentaire => poids idéal » est clairement insuffisante.
Quid de la motivation ? Quid du système ? Quid de son environnement ?
Pour perdre du poids de façon durable, il n’y a rien de plus efficace qu’un vrai travail autour de cette question, accompagné par un professionnel qui saura encadrer, donner du feedback, et motiver.
L’hypnose est particulièrement efficace dès lors où il y a plusieurs données dans un problème. Peut-être s’agit-il d’une addiction à la nourriture, peut-être s’agit-il d’une mauvaise image de soi, peut-être s’agit-il de la difficulté à se motiver, peut-être s’agit-il d’un problème annexe qui n’a pas été réglé,…
Si on savait à 100% où se situait le « problème », il est probable qu’il aurait été – au moins en partie – résolu depuis longtemps. L’hypnose va ouvrir la (ou les) bonne(s) porte(s) au bon moment, nous connecter à nos ressources par rapport à un canevas bien identifié dans notre rapport à la nourriture.
Il s’agit de notre image, il s’agit de notre santé, il s’agit de notre façon idéale d’être et d’interagir avec les autres (à travers la confiance en soi), il s’agit donc d’une question fondamentale ! L’hypnose a prouvé son efficacité dans bien des domaines, et sans aucun doute qu’il s’agit de la méthode la plus pertinente, du moins celle qui permet d’aller puiser là où on a besoin, pour atteindre son objectif et finir par atteindre sa silhouette idéale.
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