Les consultations au cabinet représentent 90% de nos interventions. Il était intéressant de comprendre ce qui motivait les 10% à venir vers nous pour consulter à distance t nous avons identifié 3 raisons :

1. La pratique de l’hypnose : il s’agit d’un domaine très « spécialisé » où il n’est pas toujours facile de trouver un praticien dans sa région. Nous ne pratiquons pas l’hypnose en direct à distance (car il est impossible de contrôler les paramètres technologiques, notamment la qualité de la connexion Internet), mais nous enregistrons la séance à la fin de la partie conversationnelle de la consultation (comme c’est le cas au cabinet), et nous l’envoyons immédiatement. Il s’agit donc d’une hypnose personnalisée et unique.
2. Certains domaines d’expertise que nous évoquons au travers de nos publications parlent tout particulièrement à certaines personnes. Celles-ci viennent ensuite vers nous pour éventuellement travailler certaines questions qui les concernent et dont ils veulent trouver des solutions.
3. Très peu de praticiens francophones sont formés à la Vision Intégrale. Nous la considérons, en toute modestie, comme une grande valeur ajoutée puisqu’elle nous permet d’isoler les problématiques au sein du système et d’intervenir de manière très avisée sur différents niveaux. Ce qui nous permet de passer du « coaching pur » à une démarche thérapeutique quand un mal-être de nature psychique a clairement pu être identifié.

L’hypnose ericksonienne (courant humaniste) n’est pas une hypnose de type dirigiste (autoritaire). Si une personne pense ne pas être réceptive, c’est parce qu’elle aspire à conserver le contrôle sur elle-même, et l’esprit a sans doute de bonnes raisons d’avoir ce mécanisme. Pour que l’hypnose fonctionne, il faut la participation du sujet, et il lui faut pour cela une bonne raison de faire l’expérience. L’hypnose n’est pas un jeu où l’on teste sa réceptivité. Si l’individu n’a pas envie d’entrer en transe, il n’entrera tout simplement pas en transe. Il ne s’agit pas de « magie » ou d’avoir « le besoin de croire » pour que ça fonctionne. En revanche, un individu ayant envie d’essayer pour de bonnes raisons mais qui craint de « perdre du contrôle », qu’il se rassure : le cadre proposé lui laisse la totale liberté du degré de transe qu’il a besoin d’atteindre pour aller chercher ce qu’il a besoin d’aller chercher au fond de lui-même (et à travers ses processus inconscients).

Il y a tout un tas de bonnes raisons pour ne pas oser même penser à un changement radical. Les raisons sont tout d’abord d’ordre écologique, notamment au regard de ses engagements et des personnes impliquées dans sa vie. Car envisager un changement de vie radical ne signifie pas « bousiller des vies » et faire payer le prix de ses aspirations individuelles aux autres, autrement c’est faire l’apologie de l’égoïsme. Cela ne veut pas dire qu’il faille s’oublier soi-même. Dès lors où nait ce profond désir de changement à 180°, il faut mettre en place une stratégie, être méthodique, et surtout patient ! Aucun grand projet ne s’est planifié en trois jours et quatre mouvements. Il s’agit de mettre en place de petites choses en vue d’être prêt pour le jour où ça sera son tour. Car il n’existe absolument aucun projet, minutieusement préparé, qui n’a pu voir le jour. Le jour où l’on réalise que ce projet c’est sa vie, alors peut-être qu’on est prêt à un grand chamboulement, si c’est vraiment ce que l’on désire.